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Rappel gratuit
15 mars 2016
Le troisième plan de lutte contre le cancer mise sur une prise en charge « globale et coordonnée » mobilisant l’ensemble des acteurs sanitaires, sociaux et médico‐sociaux. Pour garantir la continuité des parcours de soins, des mécanismes financiers « innovants » seront expérimentés.
Instruments du dialogue entre soignants et soignés, les « programmes personnalisés de soins et de l’après‐cancer » ont été initiés lors des deux plans cancer précédents mais sont encore loin d’être généralisés puisqu’ils ne concernent qu’un patient sur deux. D’ici la fin du nouveau plan cancer, ils devront être remis à tous les patients et intégrer les soins de support ainsi que l’accompagnement médico‐social et social. Dans le même esprit, l’équipe hospitalière ayant initié le traitement sera encouragée lors de l’échange de fin de traitement à associer l’équipe d’appui au médecin traitant (réseau territorial, maison de santé pluridisciplinaire, hospitalisation à domicile, Ssiad…) et/ou d’autres acteurs intervenant dans la prise en charge des soins de support et la réadaptation.
Le plan laisse bien évidemment une grande place aux agences régionales de santé (ARS), appelées à structurer une « organisation territoriale » qui mobilise l’ensemble des acteurs sanitaires, sociaux et médico‐sociaux (réseaux de santé territoriaux, HAD, prestataires de santé à domicile, professionnels de santé).
De nouvelles modalités financières propres à encourager les acteurs à coopérer et à faciliter le parcours du patient comme la qualité de sa prise en charge sont à envisager.
Le gouvernement veillera ainsi à lever « les obstacles financiers au passage de l’hôpital au secteur ambulatoire, aux structures médico-sociales ou au domicile » en mettant notamment en oeuvre dans le domaine du cancer une des expérimentations de « tarification au parcours ». Toujours pour garantir la continuité des parcours de soins, des solutions seront apportées aux établissements de santé de soins de suite et de réadaptation, aux unités de soins de longue durée, aux maisons de retraite et aux maisons d’accueil spécialisées, concernant le financement des molécules onéreuses.
Autre axe du plan cancer III : simplifier l’accès aux aides à domicile pour les personnes qui en ont besoin. Un objectif qui bute actuellement sur la multiplicité des aides existantes : prestations légales (notamment l’APA pour les personnes âgées), action sociale des caisses de sécurité sociale et des mutuelles, aides extralégales de collectivités territoriales ou aides financières des associations. Cette diversité peut, du fait des démarches à entreprendre, rendre difficile la mise en oeuvre des aides nécessaires.
Le plan prévoit donc avant toute chose de recenser « les besoins actuels et prospectifs d’aides et d’accompagnement à domicile des personnes atteintes de cancer » ; de réaliser, sous la responsabilité des ARS, « une cartographie des dispositifs d’aides à domicile dans chaque territoire » ; d’engager « une réflexion avec les financeurs actuels pour améliorer l’accès à des mesures de soutien à domicile » ; et enfin d’étudier les conditions du développement d’accompagnateurs spécialisés (par exemple des « médiateurs en santé ») pour mieux prendre en compte « les particularités culturelles ou linguistiques dans l’accompagnement social et psychologique des personnes malades et de leurs familles, en particulier dans les Dom ». Les aidants familiaux devront par ailleurs pouvoir accéder à des dispositifs de répit.
Pour les personnes les plus éloignées des centres de soins, le plan prévoit d’expérimenter « des solutions d’hébergement en accompagnement de prises en charge hospitalières, notamment pour les séquences itératives de traitement ». De même, les personnes sans domicile fixe atteintes de cancer devront pouvoir accéder aux nouveaux lits halte soins santé (LHSS) et aux lits d’accueil médicalisés (Lam) « de façon à pouvoir être prises en charge de façon continue ». En plus de répondre aux besoins des personnes les plus démunies, cette action permettra d’apporter une solution aux établissements de santé dépourvus de réponse face à ces situations et d’éviter les hospitalisations répétées.
Autorisé et tarifé par le
Conseil départemental
Interventions
24h/24 et 7j./7
Transport de
personnes handicapées
Continuité
de services
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